Tous les chemins mènent à Rome!

 

Ce week-end, je décidais de prendre ma voiture pour me rendre à Gaillon dans l’Eure. Tout se déroulait bien jusqu’à ce que j’emprunte la N154! En travaux depuis le 4 juin dernier, la nationale est réduite à deux voies sur une bonne portion de kilomètres. Mais le problème n’est pas là… Perturbée par ces travaux auxquels je ne m’attendais pas, je ratais l’unique sortie sur ma droite qui me menait directement et en peu de temps à la destination prévue! Dépitée, je suivis le flot de voitures pendant un bon moment sans pouvoir m’échapper quand enfin après plusieurs kilomètres, le retour à la normale est annoncé par un panneau indicateur "fin des travaux". Je m’engage donc sur la 2X2 voies et m’apprête à doubler une voiture roulant en dessous de la limitation de vitesse. Quand soudain la voiture accélère! J’accélère aussi mais voyant l’aiguille du compteur kilométrique s’enflammer je décide de me rabattre. Bizarrement, "le" conducteur du véhicule me précédant ralentit à son tour, jusqu’à me faire peur! Cette fois je ne regarde plus l’aiguille et je le dépasse. Je constate sans surprise un homme au volant de cette voiture, le sourire aux lèvres, fier de sa connerie!

Ce petit jeu stupide et de très mauvais goût est parfois la cause d’accidents graves et mortels et je tiens quand même à vivre encore quelques belles années sur terre; alors messieurs, aussi machos que vous soyez, arrêtez vos jeux puérils et connectez vos neurones de temps en temps!

Contrariée par cette attitude irresponsable, je décidais de prendre la première sortie que je trouverais sur ma route; ce fut la direction d’Acquigny…

Sans le savoir, ce fou de la route m’a rendu service! Non seulement, j’ai retrouvé mon chemin vers Gaillon mais  j’ai, en outre, pu visiter le parc du Château d’Acquigny que je ne connaissais pas.

 

Entourés par l’Eure et l’Iton, le parc et le Château sont dominés par de hautes collines exceptionnelles. L’architecture du Château date de la Renaissance et le parc classique dessiné au XVIIème siècle fut remplacé au XIXème par un parc paysager romantique à l’anglaise. Le but des ces jardins à l’anglaise est de composer une sorte de "peinture vivante", où l’eau se présente sous forme d’étang de jardin, de rivières serpentines ou de cascades.

 

Qu’ils soient médiévaux, contemporains, naturels, à la française ou à l’anglaise, tous les styles d’espaces verts sont représentés en Normandie car l’eau, la lumière, les couleurs, la douceur des paysages et la diversité du patrimoine naturel se prêtent idéalement à l’art des jardins.