Château d’Hellenvilliers

 
Il faut remonter jusqu’au IXème siècle pour découvrir et comprendre l’origine de ce château où un guerrier du nom de Herland combattait les invasions normandes (d’où l’appellation actuelle d’Hellenvilliers).
Dans la cour arrière, une tour avec une belle corniche est la partie la plus ancienne. L’aile gauche avec la chapelle est du XVIe siècle, la partie centrale ajourée par une suite d’arcades est du début du XVIIe siècle, l’aile droite du XVIIIe siècle. A l’arrière se trouve une tour de garde et des communs de la même époque où séjourna Henry IV en 1590 avant la bataille d’Ivry et l’attaque de Nonancourt.
 
 
Le mieux pour découvrir ce qui se cache derrière cette photo, c’est de se rendre sur place et visiter ce magnifique château. Ouvert au public les mois d’été, profitez d’un tarif exceptionnel de 3 euros par personne.

Tél: 02 32 58 11 49

La polémique: pourquoi chercher midi à quatorze heure???

  
Le passage à l’heure d’été aura lieu cette nuit à deux heures du matin. Il sera donc trois heures. Ce changement est très critiqué par certains détracteurs qui affirment être fatigués pendant plusieurs jours et prétendent aussi qu’il est à l’origine d’un trouble du rythme de l’horloge biologique en particulier chez les animaux. Pour les vaches laitières, le passage de l’heure d’hiver à l’heure d’été pertuberait la traite et expliquerait une baisse de production de lait et une altération de sa qualité…
Cette affirmation reprise en 1996 par le Sénat fut controversé par un rapport commandé par la Commission européenne qui montre que si les vaches autrichiennes et françaises souffrent du passage à l’heure d ‘été, leurs homologues allemandes y sont indifférentes…
Qu’en pensent donc nos vaches normandes???

L’Aigle et sa jumelle…

 
 
Traversée par la Risle et Capitale du Pays d’Ouche, la petite ville de L’Aigle compte 9000 habitants; elle se situe dans le département de l’Orne en Basse Normandie.
Son appellation aussi étrange que mystérieuse serait issue d’une légende…
En effet, l’histoire raconte que le Baron Fulbert de Beina construisit un château-fort vers 1010 à l’endroit même où fut découvert un nid d’aigle. Sa forteresse, qu’il nomma Aquila (Aigle en latin) transmit son nom à la ville…
Sa jumelle, Aigle, en Suisse, connut sans doute une toute autre histoire… Mais je n’ai recueilli que très peu d’informations historiques si ce n’est que ses origines remonteraient à l’âge de Bronze!
Distantes de 700 kilomètres l’une de l’autre, L’Aigle et Aigle se sont "rapprochées" en 1963. Des échanges entre la Cité Normande et la Cité Vaudoise sont organisés chaque année. Comme on pourrait s’en douter, l’homonymie de nom est bien entendu à l’origine de ce jumelage…

L’Avre, frontière naturelle entre France et Normandie

 
L’histoire de la Normandie commençe dès le IXème siècle par l’invasion de redoutables pirates scandinaves venus par la mer: les "Vikings". Dévastant les côtes françaises, ils s’installent progressivement autour de Rouen remontant le cours des fleuves à bord de leurs drakkars. Pour avoir la paix, Charles III le simple, préfère abandonner les territoires du comté de la Basse-Seine par le traité verbal de Saint Clair-sur-Epte en 911. Rollon, le chef des Vikings, reçoit la possession du duché délimité par les rivières de la Bresle, l’Epte et l’Avre: la Normandie est née. Elle doit son nom à "Nortmanni" qui signifie "Hommes du Nord". Les Normands construisent un état solide quasiment indépendant, le duché de Normandie, et combattent la France et l’Angleterre sans relâche pendant trois siècles pour acquérir d’autres territoires. Entre les mains d’hommes marquants, la Normandie fut un état très puissant jusqu’en 1204.
La position stratégique de l’Avre lui a valu d’être le témoin de nombreux évènements. Des fossés royaux, larges de 5 à 10 mètres et profonds de 5 mètres ont alors été construits en arrière de l’Avre sur près de 130 km. Ils servaient à la fois de défense et de limite apparente entre France et Normandie. 
 
De ce passé d’affrontements, il reste d’importants vestiges…
L’exemple de Nonancourt:
 
Témoin des conflits de l’époque, on peut y voir les vestiges des remparts de la vieille ville érigés en 1113 autour des fortifications destinées à défendre la place forte contre l’ennemi français…
            

Qui n’a pas cherché un jour l’origine de son nom de famille?

 
Au Moyen Âge, les individus portaient un prénom. Pour différencier les personnes portant le même prénom, on associait généralement le prénom du père, le métier, le lieu de résidence ou bien même un des traits du caractère physique ou de la personnalité (le bon, le gentil, le grand, le petit, etc…).
C’est seulement entre 1875 et 1877, avec l’apparition du livret de famille, que la généralisation du nom de famille est établie avec une orthographe exacte.
 
C’est tout à fait par hasard que j’ai emprunté la rue Georges MANET, samedi dernier au volant de ma voiture! Ce nom, si banal à première vue, fut tout de même porté par un célèbre peintre, Edouard Manet! C’est alors que l’idée m’est venue de faire quelques recherches sur l’origine de ce patronyme…
 
A première vue ce nom de famille, à la fois porté dans le Nord et aux abords du Massif Central, désigne "manoir" en Normandie. Peu surprenant lorsque l’on sait combien la Normandie en est peuplée…
Classé au 4017ème rang des noms français les plus répandus (!…), il apparaît très clairement d’après les chiffres publiés sur GEOPATRONYME.COM que ce patronyme, ne soit que très peu populaire dans notre belle région de Normandie…

Le 11 mars 1978…

 
Paysage de Normandie
(Eure)
Des arbres géants
Couverts de fleurs de sang
Rampent vers moi
Je voudrais fuir mais je ne peux pas
Je pousse un grand cri
J’me réveille dans mon lit
Mes mains tremblent
Je n’y peux rien j’ai peur de la nuit
 
Mais quand le matin
Je vois le soleil le matin
Aussitôt j’oublie
Les angoisses de la nuit
Mais quand le matin
Je vois le ciel bleu le matin
Je respire enfin
Et la vie me revient
Je vole dans le ciel
Je suis bien, j’ai des ailes
 
 
Claude François
 

Joyeux Anniversaire!… avec retard

 
Ma mémoire me fait défaut… car je suis en retard de trois jours pour souhaiter un Joyeux Anniversaire à:
 "j’irai revoir ma Normandie".
 
Sa création remonte au 3 mars 2005 et aujourd’hui ce blog survit encore… 🙂 grâce à tous ceux qui me soutiennent au quotidien, et ils sont nombreux!… N’est-ce pas Bistro? Toi mon plus croustillant des fans, toujours présents au bon moment, dont l’humour sans fin laisse, à chacun de tes passages, une trace indélébile! Tenchey et Valtyr, père et fils d’adorables normands débordants de gentillesse, Denis notre remarquable blogger calvadosien, Karine ma nouvelle recrue de provence, Yuca, Tibo et Armand mes fidèles lecteurs, et bien d’autres encore que j’oublie de citer tant la liste est longue!…
Merci à tous et longue vie à vos blogs!

La route historique des Abbayes normandes -6-

 
L’Abbaye de Chaise-Dieu-du-Theil
 
Bien que la commune de Chaise-Dieu-du-Theil, dans l’Eure, soit issue de l’union entre Chaise-Dieu et Theil en 1836, le village doit tout de même son existence à l’ancienne Abbaye fondée en 1132, devenue au gré de l’histoire, prieuré religieux de l’Ordre de Fontevraud….
 
Tiré de Casa Dei ("maison de Dieu"), en relation directe avec ce prieuré, le nom de Chaise Dieu est attesté en 1140. Le second terme "Theil" vient du latin Tillia, rappellant l’existence de tilleuls sur le site.
 
A l’origine, l’Abbaye devait être construite à la Vieille-Chaise-Dieu (hameau de Chéronvilliers) mais faute d’eau, c’est aux abords de l’Iton, que l’emplacement fut choisi.
Visible depuis la « rue de l’Abbaye », le mur d’enceinte avec son échauguette n’a pas échappé à ma curiosité! Les vestiges de cette belle façade en brique, grès et damier de silex sont impressionnants tant ils imposent leur présence dans le village, et malgrès leur grand âge (presque 900 ans…), il présentent toujours une remarquable architecture depuis le XIIème siècle.
Derrière cette construction se trouve l’ancien couvent qui abritait des religieuses
 
L’influence de l’Abbaye était si grande, tant dans la région qu’à l’étranger que des moniales de la Chaise-Dieu firent construire un prieuré à Eton en Angleterre.
 
Classée aux Monuments Historiques depuis 1971, c’est aujourd’hui une immense et magnifique propriété privée.

Pablo Neruda

 
No te amo como si fueras rosa de sal, topacio
o flecha de claveles que propagan el fuego:
te amo como se aman ciertas cosas oscuras,
secretamente, entre la sombra y el alma.

Te amo como la planta que no florece y lleva
dentro de sí, escondida, la luz de aquellas flores,
y gracias a tu amor vive oscuro en mi cuerpo
el apretado aroma que ascendió de la tierra.

Te amo sin saber cómo, ni cuándo, ni de dónde,
te amo directamente sin problemas ni orgullo:
así te amo porque no sé amar de otra manera.

sino así de este modo en que no soy ni eres,
tan cerca que tu mano sobre mi pecho es mía,
tan cerca que se cierran tus ojos con mi sueño.

 

Pablo Néruda, de son vrai nom Ricardo Neftali Reyes Basoalto, est né le 12 juillet 1904 à Parral au Chili. Ce diplomate (ambassadeur du Chili à Paris) et poète chilien (Lauréat du Prix Nobel de Littérature) des années 70, tomba amoureux fou du petit village de Condé-sur-Iton, dans l’Eure, où il s’installa en 1972 dans une maison qu’il baptisa "La Manquel" mais dans laquelle il ne séjourna hélas que peu de temps…
La maison actuelle n’est pas visible de la rue qui porte le nom de Pablo Néruda.